- INTRODUCTION:
Le RDIS (Rural Development Interdiocesan Service) est une organization qui travaille pour le bien être social, spirituel et économique de la communauté habitant les zone d’action des quatres Dioceses de l’Eglise Anglicane du Rwanda (BUTARE-CYANGUGU-KIGEME-SHYOGWE ). Les domaines d’intervention de RDIS sont : La protection de l’environement, Reduction des désastres, eau et assainissement, la sécurité alimentaire d’où la promotion des fruits , bonne Gestion via Epargne – Credit et en fin le domaine de renforcement des capacités comme une section transversale. Ces domaines ont été retenus sur base des besoins réels de la communauté constatés et développés lors de l’elaboration des plan d’action communautaire en 2010. C’est sur cette base que le RDIS a élaboré un projet de promotion des cultures fruitières , projet qui a été soumis à ICCO et financé au mois de Mars 2012. La durée réelle d’exécution des activités fut ramenée à 8 mois consécutifs , du 01 -03 2012 au 30 -10-2012 suivant les conditions contractuelles spécifiques singées le 15-10-2011 et le 21-02-2012 respectivement par M. Jaap et Mr.NTARINDWA Viateur
- La date réelle de virement des fonds fut le 05-03-2012 dont € 25,000 équivalent de 19,055,875 Francs Rwandais
- Le nouveau calendrier des activités du 19 -12-2011
- La dernière révision budgetaire du 16-04-2012
- Les activités réalisées pandant la période du rapport:
- Achat et distribution des rejets d’ananas aux agriculteurs regroupés en associations,
- Achat et distribution de 8 têtes de vaches aux associations et agriculteurs progressistes ,
- Renforcement de l’Unité de Transformation Semi Industrielle des fruits,
- Formation des bénéficiaires en Education Cooperative et en la planification des activités,
- Suivi des activités,
- L’Evaluation Interne,
Achat et distribution des rejets d’ananas aux bénéficiaires du projet:
Vu son importance économique et nutritionnel, l’ananas étant une culture de rente, résistante aux changements brusques climatiques , aux ravageurs et aux aléas climatiques le RDIS en collaboration avec les Coopératives et Associations promeut cette culture depuis 1997 avec l’apport technique et financier . Au départ, en 1997 l’Ambassade de Belgique a financé deux associations BENEDATA et ABIFATANYIJE . Dès 1998 jusqu’en 2012 l’apport de RDIS était quasiment technique.
C’est avec le financement de ICCO Kerk in Actie (Mars 2012) que le RDIS a pu rehaussé son apport financier au niveau des Coopératives et Associations engagées dans le domaine de promotion de la culture d’ananas. Avec ce financement, des plantations d’ananas se sont étendues dans les proportion ci –dessous au niveau des Coopératives et Associations
LES ASSOCIATIONS BENEFICIARES DES REJETS D’ANANAS:
Nom de l’association |
Nombre de pieds d’ananas sur l’anciènne plantation Décembre 2012 |
Nombre de pieds d’ananas sur la nouvelle plantation Octobre 2012 |
Taux d’extension |
BENEDATA |
10.000 |
11.428 |
114,28% |
DUFATANYE |
18.000 |
11.428 |
63,48% |
DUFASHANYE |
20.0000 |
14.286 |
71,43% |
ABISHYIZEHAMWE |
4.300 |
8.571 |
199.32% |
ABAHUJWENAYESU |
3.600 |
14.286 |
397% |
DUTERANINKUNGA |
3.500 |
8.571 |
244,8% |
MBAYAYA champ model |
1.000 |
16.000 |
1600% |
MUNYINYA (TUGANDUKIRE IMANA) |
- |
23.500 |
- |
NYAKIBUNGO (TWIBUMBIRE HAMWE ) |
- |
6.100 |
- |
N.B : L’ancienne plantation de l’association BENEDATA est en train d’être renouvellée pour dire que le nombre de pieds total pour BENEDATA est de 11428
1.1.1 Contribution des bénéficiaires dans l’extension de la culture d’ananas
L’extension des plantations d’ananas des Coopérateurs a entrainé les ressources matérielles, financières et foncières , pour y arriver les Coopérateurs ont mobilisés ceux qui suit:
- A peu près 7 hectares pour les 87 929 rejets d’ananas . Les fonds sont provenus de la vente des fruits et des rejets pour des associations qui disposaient des plantations avant l’otbension des fonds ICCO Kerk in Actie. Pour des associations récement engagées dans la culture, les membres ont donné des côtisations,
- La fumure organique, chaque membre était obligé d’apporter une quantité de fumure organique avant de planter des rejets, la fumure venait des familles des membres,
- Le paillis pour faire le paillage,
- La préparation du terrain ( le premier labour, le deuxième labour, la trouaison et la transplantation des rejets )
- Distribution du gros bétail :
L’un des activités du Projet fut l’achat et la distribution des vaches aux membres des Coopératives, des Association et aux Agricultuers progressistes dans le cadre de la production de la fumure organique pour l’amélioration de la fertilité du sol et l’amélioration de la production laitière au niveau de la famille. Ceci, pour satisfaire aux besoins alimentaires et financier.
C’est dans cet te optique que l’ICCO a financé le RDIS pour aider les agriculteurs à augmenter la production . 7 têtes de vaches Croisées et 1 boeuf ont été achetés et donnés aux agriculteurs pour cette fin. Le boeuf est de râce Jersey et il est utilisé pour la saillie des vaches locales dans la communauté pour l’amélioration génétique
1.2 Gestion du boeuf et des femelles :
- Il est la propriété de la Cooperative DUFASHANYE oeuvrant dans la cellule Tambwe , Secteur Ntongwe, District de Ruhango. La même Coopérative a aussi obtenu une tête de vache. Pour saillir sa veche, sauf les membres de la Coopérative , la famille ou l’individu qui veut saillir sa vache doit payé 3000 Franc Rwandais . Quant la saillie échoue on ramène la même vache jusqu’à la troisième fois. Déjà 9 accouplements ont eu lieu (dont 2 pour les vaches des membres et 7 pour le reste de la communauté). Toutes les 9 vaches sont maintenant gestantes, certaines familles auront des génisses ou des veaux bientôt.
- Le Vétérinaire, en même temps technicien de RDIS affecté dans le Diocese de Shyogwe fait le suivi régulier pas seulement pour le boeuf mais aussi pour les femelles , pendant sa visite il analyse l’état de santé des bovins contrôle et s’assure de l’aspersion des bovins dans une fréquence de deux fois par semaine
- Les membres sont convencus que leur boeuf ne peut pas accoupler plus de deux vaches par jour en aucun cas, ceci pour sont entretien biologique enfin qu’il reste toujours en bonne santé
Les autres bénéficiaires des bovins sont :
- La Famille de la veuve Marguerite KANZAYIRE dont 15 personnes dans la famille
- La famille de Mrs Bertilde MUKAYIRANGA dont 6 personnes dans la famille
- La Cooperative KOABINTO composée de 4 associations
Les mesures d’hygiene et profilaxie sont préconisées pour protéger le cheptel de la région contre les maladies sexuellement transmissibles.
L a contribtion des bénéficiaires du cheptel bovin est énorme :
- Ils ont construits des étables dont le coût unitaire moyen est évalué à Quatre vingt mille franç rwandais
- Ils approvisionnent le fourrage et l’eau salée pour l’alimentation et sont prêts à approvisionner les blocs à lecher dès la mise bas des femelles gestantes
- Ils assurent l’entretien régulier recquis pour un élevage Zootechnique
- Ils payent des frais d’aspersion, deux fois par semaine ( 1700 Franç Rwandais par mois )
Bien que les bénéficiaires soient techniquement et finacièrement engagés , il faut au moins deux sessions de formation une sur l’élevage Zootechnique et un autre sur l’Agriculture Fruitières pour pouvoir maximiser le rendement qu’ils obtiennent. Quelques fois il y a un manque de maîtrise des techniques agro pastorale chez les Coopérateurs
1.3 Unite de transformation semi-industriel de fruits (UTSI)
L’augmentation du niveau de production et de Commercialisation de l’Unité de Transformation Semi Industrielle a accru à 47%
Un contrat d’approvisionnement est signé entre l’Unite de Transformation et les Coopérateurs pour sécuriser et assurer les agriculteurs l’accessibilité au marché.
A part le syrop d’anans et de passiflore et confiture mixte : Ananas, Papayier et Tomate , il y a d’autre sous produits alimentaires comme :
- La confiture de Goyave
- Nectar d’ananas et de Maracuja , ceci est le résultat de l’appui de l’ICCO en terme de ressources humaines affectées spécifiquement à l’unité de transformation
- On a gagné de nouveaux marchés d’écoulement des produits finis comme quoi: RIAM
“Rwanda Institute of Administration and Management” branche de Muhanga, le Super marché du Centre Saint André de Muhanga, propriété de l’Eglise Catholique
|
- Formation des membres des associations sur l’Education Cooperative et la Planification des activités
En date du 01 au 05 Avril 2012, et
du 11 au 15 juin 2012 se sont tenue des sessions de formation sur l’Education Cooperative et la planification des activités successivement dans la salle du Centre de Formation de Mbayaya, Cellule Mukinga, Secteu Nyamiyaga, District Kamonyi, Province du Sud.
L’objectif de ses sessions de formation était de renforcer la capacité des membres des Associations et groupements, bénéficiaires du Projet “Pineapple Chain Value Department of RDIS ayant le numero:
75-01-03-019 les formations avaient pour objectifs
- Donner la définition de la coopérative et principes coopératifs;
- Définir les organes et structures de la coopérative et les devoirs et responsabilités des organes ;
- Montrer la procédure de demande d’acquisition de la personnalité juridique par les sociétés coopératives ;
- Echanger sur le contenu de la loi régissant les sociétés coopératives au Rwanda ;
- Renforcer la capacité des membres dans la bonne gestion de la coopérative et dans la résolution des conflits
- Renforcer les capacités des membres dans l’identifications de leur problèmes
- Renforcer les capacités des membres dans l’analyse de leur problèmes et priorisation de leur besoins
- Renforcer les capacités des membres dans la planification des activités.
Les participants à la formation sont les responsables des Associations et groupements et Coopératives appuyés par le RDIS dans le domaine de la promotion et la transformation de la culture d’ananas
Les résultats attendus à la fin de la formation, sont :
Les participants ont connu l’importance de la coopérative, la différence entre la coopérative, association/ société commerciale anonyme et groupement etc.
Les principes coopératifs et les types de coopératives sont connus ;
Les organes et structures de la coopérative sont connus ;
- Les membres ont connu le rôle/importance et ou les devoirs et responsabilités des organes dans la coopérative ;
- La création d’une société coopérative et les procédures de demande d’acquisition d’une personnalité juridique sont maitrisées ;
- Les problèmes majeurs auxquels les coopératives font face sont connus et les participants ont appris comment lutter contre / résoudre les conflits au sein de la coopérative ;
- Les participants ont appris le rôle des membres dans la gestion de leur coopérative
- La planification des activités au niveau de chaque associations et ou Coopérative pour l’exercisse Janvier –Décembre 2013
Chaque session de formation a durée 5 jours consécutifs pendant lesquels les participants échangés leur expériences à partir des leçons apprises du consultant.
RECOMMANDATIONS
Au terme de la formation, les recommandations suivantes ont été émises aux participants de la formation.
- Appuyer d’avantage les Associations et groupements à devenir les coopératives surtout dans la préparation des principes, régulation interne conformément aux lois regissant La gestion des coopératives au Rwanda
- Préparer d’autres formations sur l’organisation, méthodes et techniques agro-pastorales , la gestion financière et patrimoines des coopératives
- Effectuer des voyages d’études au près des Coopératives avancées pour apprendre d’elles
- Rélariser la fréquence de suivi et évaluation pour toutes les initiatives encours de réalisation et des initiatives ultérieures
1.5 LES REALISATIONS PAR RAPPORT A LA PLANIFICATION
Activité |
Objectifs visés |
Objectifs atteints |
Ecart de réalisation |
Observation |
Extension des plantations d’ananas |
120.000 rejets |
114.170 |
- 5830 |
Bien réalisé |
Appui aux Coopérateurs dans le domaine de l’Elevage |
Distributions de 8 têtes de vaches |
8 têtes de vaches distribuées |
Aucun |
Très bien réalisé |
Formation des organes des Coopératives et Associations en Education Coopérative |
Une session de 5 jours pour 25 participants |
16 ersonnes pour la même session |
Un manquant de 9 personnes |
Bien réalisé |
Formation des organes des Coopératives et Association en la planfication des activités |
Une session de 5 jours pour 25 participants |
18 personnes pour la même session |
Un manquant de 7 personnes |
Bien réalisé
|
Suivi des activités |
72 descentes |
|
|
La durée d’exécution a été reduite |
Marketing des produits transformés à base des fruits |
Publicité par Radio et Télevision et Exposition vente |
Seule la publicité n’a pas été réalisé |
|
Bien réalisé |
Elaboration du plan des affaires |
Un plan des affaires pour une seule Coopérative |
A réaliser |
1
|
Beaucoup d’activités dans une courte période |
Evaluation |
Post évaluation pour mesurer les résultats atteints |
L’Evaluation est en cours |
Aucun |
Très bien réalisé |
Salaires et taxes professionnelles |
(voir le rapport financier) |
- La durabilité du Projet Pineapple Chain Value est justifiée par des éléments ci- dessous :
- L’idée de promotion de la Culture d’ananas et sa transformation en sous produits alimentaires est purement communautaire, elle n’est pas empruntée nule part ceci rehausse la contribution communautaire qui est allée à 160% par rapport aux prévisions . Cette une initiative qui est en train de s’étendre au nivau de la famille même suite aux résultats financier qu’elle procure aux Coopérateurs, déjà 36 familles ont réappliqués la culture d’ananas sur leur propres parcelles
- Dès 1997 à 2010 , la promotion de la culture d’ananas et sa transformation en sous produits alimentaires a toujours était dynamisé par des fonds des agriculteurs, seuls les financements d’Octiobre 1997 de la part de l’Embassade des Belgique pour deux associations et le Financement de 2011 de la part de l’ICCO Kerk in Actie .
- L e marché des fruits frais est plus ou moins stable et ne varie pas avec la saison, ceci encourage les bénéficiaires si bien même l’Unité de Transformation Semi Industrielle n’est pas encore arrivée à acheter toute la production de la saison de récolte
- Compte tenu de la résistence de la culture d’ananas aux changements et aux aléas climatiques, aux maladies et ravageurs, il est parmi les cultures qui ne sont pas significativement affecté quant il y a des dégâts qui surviennent durant son cyle végétatif
- Contraintes par rapport au projet “Pineapple Chain Value”
Parmi les contraintes, nous en citons :
- Le foncier, les lopins de terre que dispose bon nombre de familles ne leur permettent pas de promouvoir les cultures fruitières, la primauté est mise sur les tubercules et légumineuses du moins pour la satisfaction en quantité alimentaire. Pour des entrepreneurs en horticulture surtout en la culture d’ananas , il faut un appui financier externe pour que l’extension soit possible
- Le financier, l’Unité de Transformation Semi Indusrtielle bien que fonctionnelle et étant en bonne collaboration avec l’office Rwandais de Normalisation, Rwanda Development Board et Rwanda Private Sector , les autorités de districts et de Secteur, l’Unité est encore au stade embryonnaire. Par conséquent, sa capacité de production est trop limitée d’où pendant la saison de production de la culture d’ananas elle n’achète que 35% de toute la production totale, le reste est vendu sur le lieu de production et à bas prix.
- Leçons apprises
Bien qu’ils soient limités quelques part suivant le poids et le volume des initiatives , les membres des Cooperatives et Associations ont des moyens suceptibles d’apporter le changement positif vu la contribution locale et le niveau de prise en charge chez les bénéficiaires
La durabilité des initiatives dépende de l’origine même de celle-ci. Si l’initiative est apportée par quelqu’un de la communauté ou un membre de l’Association et/ ou Coopérative,tous les membres s’y mettent avec les ressources qu’ils disposent. Les partenaires doivent accompagner la communauté à identifier leur problèmes proposer les solutions , prioriser les besoins ,cherche les voies de sortie et exécuter les initiatives.
- Nos points faibles :
Etant un service engagé dans la promotion des fruits et leur trasnformation , le RDIS a comme faiblesse:
- Marketing skills ne sont pas suffisamment accumulées pour ganger le marché national supra national. Une courte formation de 3 à 6 mois nous aiderai davantage
- La majorité des bénéficiares sont à l’âge adulte, les jeunes ne veuillent pas s’implquer dans le secteur agricole
- Les capacités mentales sont encore limtés, il faut des sessions de formation en la planification et gestion financière
- Forces
- Engagement des partenaires dans sur tout le cycle de gestion du projet
- Bonne collaboration avec les autorités locales suite à la contribution de la culture dans le développement Economique au niveau locale
- Techniciens engagés et formés dans le domaine Agricole, Vétérinaire et Nutritionnel
- Expérience de RDIS en la collaboration avec la communauté
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